Selon une circulaire des services du Premier ministre du 21 décembre, le terme « mademoiselle » de même que le « nom de jeune fille » ou le « nom d’épouse va disparaître » des formulaires administratifs. Matignon a donc répondu favorablement à la demande des organisations féminines « Osez le féminisme ! » et les Chiennes de garde qui jugeaient cette case « mademoiselle » discriminatoire à l’encontre des femmes, ainsi contraintes de faire état de leur situation matrimoniale.
Le texte rappelle que « madame » et « Mademoiselle » ne constituent pas « un élément de l’état civil des intéressées » et que l’alternative n’est commandée « par aucune disposition législative ou réglementaire ». De nombreux pays ont déjà abandonné ce « Mademoiselle » jugé anachronique, comme le Canada – avec madame pour toutes – ou les États-Unis – qui ont opté pour une formule neutre : « Ms ».
Comme pour la féminisation des noms de métiers, la mesure fait débat, beaucoup la jugeant futile. Dans une profession de plus en plus féminine – 41 % des médecins sont aujourd’hui des femmes et elles seront majoritaires en 2020 – et qui a échappé à la féminisation du nom « médecin » pour cause d’homonymie avec la profession elle-même, il n’est pas inintéressant de savoir qu’il ne convient plus de dire : « Mademoisellle la docteure ».
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