La majorité investit également le terrain de la santé. Aujourd’hui, François Fillon se rend à Richelieu, en Indre-et-Loire, pour inaugurer une maison de santé pluridisciplinaire. Le Premier ministre prononcera un discours sur le thème de la santé en milieu rural. Mardi prochain, grand raout à l’Assemblée nationale, à l’occasion de la convention santé de l’UMP. Le parti présidentiel présentera ses mesures en faveur de la santé et de la recherche. Pas de nouvelle réforme structurelle en vue pour le futur quinquennat, mais un panel de dispositions destinées à améliorer l’accès aux soins. Le reste à charge sera l’une des thématiques abordées lors de cette convention. Le rôle des mutuelles fait débat au sein de l’UMP. « Un certain nombre de mutuelles ont des fonds de réserves assez élevés, or la fonction première des mutuelles, c’est de redistribuer », note à titre personnel le Pr Philippe Juvin, rapporteur du groupe chargé de bâtir la convention santé.
L’UMP compte sur l’application de la convention médicale pour lutter contre les dépassements. Et se distingue du PS sur le chapitre de la désertification, en refusant toute mesure coercitive. En clair, pas question d’imposer l’installation des professionnels dans les zones sous denses. Plusieurs mesures sont à l’étude pour améliorer la répartition des médecins sur le territoire, comme la définition du nombre de postes d’internat en fonction des besoins par région. « On pourrait imaginer la possibilité que les médecins généralistes et les internes en médecine générale signent un contrat d’association », complète le Pr Juvin. En parallèle, l’UMP songe au renforcement du maillage territorial pour la prise en charge des urgences vitales (cardiaques, AVC), et au lancement de nouveaux plans de santé publique (santé alimentaire et environnementale, lutte contre les addictions).
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation