En 2013, l’État a débloqué 6,5 millions d’euros pour financer de nouvelles actions d’hébergement et d’insertion des populations roms du département du Nord. En septembre, l’évacuation du camp du Galon s’est faite dans le « strict respect » de la circulaire Valls, indique la Préfecture. Quatre familles ont été relogées et une dizaine de personnes ont bénéficié d’un hébergement d’urgence. C’est peu. De son côté, la mairie de Roubaix dit avoir « atteint les limites de ce qu’elle peut faire pour accepter l’accueil de nouvelles familles en campement ».
Cette situation de blocage s’inscrit dans un contexte politique tendu, à quatre mois des municipales. Vice-présidente EELV du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, Madjouline Sbaï estime que sur la question Rom, la région est « dans l’impasse ». « L’Europe alloue un million d’euros par an à la communauté urbaine de Lille pour développer des projets d’insertion et de réhabilitation d’anciens logements. Roubaix a par exemple créé deux villages d’insertion. Mais à quoi servent ces fonds si plus aucune ville ne veut se les approprier ? ».
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