Plusieurs États américains ont récemment voté des lois restrictives sur l’avortement. Le Dakota du Nord est celui qui va le plus loin : il interdit tout avortement, y compris en cas de viol et d’inceste, dès que commence à battre le cœur du fœtus. Soit six semaines après la procréation, à un stade où la grossesse n’est pas toujours connue. Les avortements réalisés pour des raisons génétiques sont également interdits. Le Dakota du Nord compte une seule clinique d’avortement, que les opposants à l’IVG souhaiteraient fermer.
La loi a été promulguée par un gouverneur républicain qui affiche ouvertement son intention de bousculer les règles à l’échelon fédéral. Depuis 1973 et l’affaire « Roe contre Wade », la Cour suprême a légalisé l’avortement jusqu’à ce que le fœtus soit viable.
Le sujet s’était invité l’an passé durant la campagne électorale pour l’accession à la Maison Blanche. Le candidat républicain, Mitt Romney, s’était prononcé en faveur de l’interdiction de l’avortement aux États-Unis. Sauf en cas de viol, d’inceste, ou de danger pour la mère ou l’enfant.
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