Plusieurs associations de personnes trisomiques de pays européens se mobilisent alors que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a été saisie pour statuer sur un droit fondamental à recourir à « la procédure de dépistage et d’élimination prénatale des enfants malades ou handicapés ». Dans l’affaire actuellement examinée par la Cour (Anita Kruzmane c. Lettonie), la mère d’une fille trisomique se plaint de ne pas avoir pu bénéficier de la prise de sang de dépistage de la trisomie pendant la grossesse. La plaignante estime que cette procédure de dépistage, qui lui aurait permis de décider d’avorter, fait partie des « soins prénataux » nécessaires au suivi de la grossesse et que leur accès est garanti par le droit fondamental au respect de la vie privée et familiale. « Face au danger de voir la procédure de dépistage et d’élimination prénatale systématisée et consacrée comme un droit de l’homme », les associations mobilisées ont rédigé une déclaration intitulée « L’eugénisme n’est pas un droit de l’homme » (stopeugenicsnow.org) dans laquelle elles demandent à la Cour européenne de « réaffirmer le principe de l’interdiction de l’eugénisme ainsi que l’obligation des Etats de protéger la vie de toute personne, y compris celle des personnes handicapées avant leur naisssance ». « C’est un enjeu d’humanité pour notre société européenne », indiquent-elles.
EUGÉNISME
Le combat des associations européennes
Publié le 21/05/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9128
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