FAMILI
Avril
LE MENSUEL « Famili » veut rassurer les mères sur ce qu’il appelle un petit « défaut de fabrication ». Il explique : « Il arrive que, chez le nourrisson, le canal lacrymal qui draine les larmes en continu du coin interne de chaque œil jusqu’à la narine correspondante soit très étroit. Les larmes ne pouvant s’évacuer à l’arrière du nez, elles coulent donc par l’avant de l’œil. » Un larmoiement et une accumulation de sécrétions peuvent s’observer quelques jours après la naissance. « C’est banal mais pas très fréquent », souligne la revue. Toutefois, ce canal lacrymal étroit peut être à l’origine de conjonctivites – 1 ou 2 dans le premier mois de la vie. Que faire ? « Soigner avec des lavages au sérum physiologique et/ou des antibiotiques », répond « Famili ». Tout doit rentrer dans l’ordre au fil des semaines, le canal grossissant en même temps que bébé. Attention, toutefois, si les conjonctivites se répètent et durent, « il faut intervenir » et confier bébé à un ophtalmologiste qui passera une sonde très fine par le coin interne de l’œil jusque dans le canal lacrymal pour l’élargir.
VOTRE BEAUTÉ
Avril
Dans le blanc des yeux
ATTENTION fashion victim. « Les stars hollywoodiennes adorent », affirme « Votre beauté ». « Le blanc de l’œil vieillit aussi », explique le magazine. Petits vaisseaux dilatés, tâches brunes, tâches jaunes apparaissent sur le blanc de l’œil entre 20 et 40 ans. « Le problème est plus fréquent chez les personnes asiatiques et noires car leur peau produit naturellement des pigments », poursuit-il. C’est à Beverly Hills, il y a deux ans, que Brian Boxer Wachler, un ophtalmologiste, a mis au point une intervention permettant de rajeunir le regard et de rendre une fraîcheur immaculée à la cornée. L’opération dure moins d’une demi-heure pour un résultat permanent et sans passer par le bloc. Sous anesthésie locale, le praticien retire la membrane superficielle recouvrant l’œil et sur laquelle les tâches se sont imprimées au fil du temps. La prudence s’impose, prévient cependant le mensuel, « il faut protéger ses yeux devenus très sensibles en portant des lunettes de soleil ultracouvrantes avant toute sortie » ; de même, il faut instiller différents collyres (anti-inflammatoires, antidouleur, reconstituant), et ce pendant plusieurs semaines, « jusqu’à reconstitution d’une nouvelle membrane ». Quelques contre-indications existent, mais, assure le Dr Wachler, « sur la centaine de cas opérés, jamais une infection, jamais un échec ». Un détail cependant, l’I-Brite, c’est le nom de la technique, coûte 2 950 euros pour chaque œil.
AVANTAGES
Avril
Zoom sur le mal de rein
L’ABUS de langage est assumé. Le mal de rein ou tour de rein n’a rien à voir avec l’organe de la filtration. Le mensuel « Avantages » donne à ses lectrices des « clés pour un autodiagnostic » des douleurs qui irradient dans le dos. Pour chacune, le kit d’urgence proposé est censé éviter l’abus d’anti-inflammatoires. Une contracture musculaire après un faux mouvement, le bain chaud ou la bouilloire devraient faire l’affaire et, si cela ne suffit pas, y ajouter des gouttes homéopathiques ou d’huiles essentielles. La bouillotte convient aussi en cas de syndrome prémenstruel. « Des litres d’eau avec du cranberry » à boire tiède permettent de soulager les douleurs provoquées par une infection urinaire, mais, cette fois, il faut aussi opter pour le duo paracétamol-antispasmodique et consulter son généraliste, « pour avoir une prescription d’antibiotiques (si nécessaire) ». La brûlure qui irradie un côté et s’accompagne d’une éruption de petites vésicules a toute l’allure d’un zona. En plus de l’huile essentielle de nialou, aux propriétés antalgiques et antivirales, le médecin généraliste « prescrit un traitement antiviral pour soigner et éviter d’éventuelles douleurs chroniques ».
MARIE-FRANCE
Avril
La mémoire n’a pas d’âge
EST-IL vrai que « nos facultés déclinent avec l’âge » ? C’est l’une des huit questions sur la mémoire auxquels répond le mensuel « Marie-Claire ». Et bien, la réponse est non. « Beaucoup d’entre nous sont persuadés que plus on vieillit moins on retient », explique le magazine, il s’agit pourtant, selon Alain Lieury, professeur de psychologie cognitive, « d’une vieille croyance populaire héritée d’une théorie établie au XIXe siècle ». C’est à Charcot qu’on doit cette observation érigée en généralité. Aujourd’hui, « il est prouvé que l’âge ne change rien quand on vieillit en bonne santé », affirme le spécialiste. Cessons, dit-il, de visualiser la mémoire comme un gruyère, voyons-là plutôt comme une salle d’archives avec ses rayonnages qui se chargent avec le temps. Problème, avec les années, il faut parfois plus de temps « pour isoler le bon document ».
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