La dernière étude du Crédoc* révèle un changement du modèle nutritionnel, surtout dans les milieux défavorisés.
Des repas en solo. 15 % des repas sont pris en solitaires dans les familles aisées, contre 48 % chez les plus modestes.
Moins de temps à table, un budget alimentation plus petit. Les Français passent moins de temps à table, et les actifs réservent 8 % de leurs achats à l’alimentation. Les plus modestes sont contraints par leur budget logement. Mais les générations « pénurie », nées avant ou pendant la seconde guerre mondiale, consacrent toujours 20 % de leur budget à l’alimentation.
La diversité alimentaire en baisse. 16 % seulement des Français avalent une entrée, un plat et un dessert. Cette tendance s’accentue chez les plus jeunes et les moins aisés, qui négligent les crudités.
Les messages sanitaires diversement suivis. Les plus modestes consomment moins de pâtisseries, mais plus de sodas.
Des horaires fixes, gage d’équilibre alimentaire. Bonne nouvelle, 53 % des Français sont à table à 12 h 30. De plus, ils grignotent un peu moins entre les repas, avec la suppression de la collation de 10 heures dans les écoles.
*Étude menée auprès de 1 200 familles entre 2007 et 2010.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité