Faut-il y voir le signe que la santé s'invite dans la campagne ? Lors de son dernier meeting à Bordeaux, le candidat de la « France insoumise », Jean-Luc Mélenchon s'est livré à une attaque en règle du programme santé de François Fillon.
« Le blitzkrieg, a lancé Jean-Luc Mélenchon en référence à l'expression utilisée par le vainqueur de la primaire à droite devant des chefs d'entreprise, ça veut dire la guerre éclair (...) mais c'est une guerre sociale qu'il prépare ». « La Sécurité sociale est une invention extraordinaire où chacun donne selon ses moyens mais reçoit selon ses besoins. Nous, on voudrait que cela soit pour tout », martèle-t-il. À l'heure où la polémique porte sur le périmètre du panier de soins qui sera pris en charge par l'assurance-maladie, l'ex-président du Parti de gauche souhaite carrément « un remboursement à 100 % des soins de santé prescrits dont les appareils dentaires, optiques et auditifs ». Il entend aussi diminuer les tarifs des lunettes et des appareils auditifs.
Jean-Luc Mélenchon propose de combler les déserts médicaux en multipliant les centres de santé pratiquant le tiers payant, d'« abolir » les dépassements d'honoraires et de « créer un corps de médecins généralistes fonctionnaires rémunérés pendant leurs études afin de pallier l'insuffisance de médecins dans certaines zones ».
Son programme fait la part belle à la politique de santé publique et de prévention, en donnant la priorité à la santé environnementale, à la médecine scolaire et à la santé au travail. Il se positionne pour la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle.
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