Pour honorer son 20e engagement, François Hollande a proposé en octobre 2012, lors du congrès national de la Mutualité (FNMF), de « généraliser à l’horizon de 2017 l’accès à une couverture complémentaire de qualité » dont quatre millions de personnes sont dépourvues.
Malgré l’opposition du Front de gauche et des communistes pour qui cette mesure signe l’arrêt de mort de la Sécurité sociale, députés et sénateurs ont adopté en avril le projet de loi sur l’emploi qui officialise la généralisation des contrats collectifs santé à tous les salariés et à toutes les entreprises avant le 1er janvier 2016. L’ultime version du projet de loi sera soumise au Sénat le 14 mai. Faute d’accord, l’employeur devra proposer un « panier de soins » minimum, calqué sur celui négocié dans le cadre de l’accord sur la flexisécurité (ou « ANI »), conclu le 11 janvier entre le patronat et la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC : 100 % de la base Sécu pour les consultations, actes techniques et pharmacie de ville, 125 % de la base de remboursement pour les prothèses dentaires et un forfait optique de 100 euros par an.
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