Les naissances en France diminuent : de 781 000 en 2014 en métropole, leur nombre est passé à 747 000 en 2016, soit une baisse de 4,5 % constate l'Institut national d'études démographiques (INED) dans son bulletin de mars. Deux explications : la baisse de l'indicateur conjoncturel de fécondité, de 1,97 enfant en 2014 à 1,89 en 2016, et la diminution du nombre de femmes en âge d'avoir des enfants.
La tendance à avoir des enfants de plus en plus tard se poursuit, note l'INED. En 2016, les parturientes avaient en moyenne 30,5 ans.
Conséquence de cette diminution des naissances, le solde naturel (excédent des naissances sur les décès) baisse aussi, de près de 40 % en 10 ans.
Néanmoins, la baisse de l'indicateur de fécondité, liée à la crise économique et à la montée du chômage, est plus modeste qu'à l'étranger. La France reste le pays de l'Union européenne où la fécondité est la plus élevée en 2015, alors que les pays du Sud voient leur proportion de femmes sans enfants exploser.
L'espérance de vie à la naissance continue d'augmenter en 2016 pour atteindre 79,4 ans pour les hommes et 85,4 ans pour les femmes ; mais cette progression est depuis 2012 ralentie, notamment par les épidémies de grippe meurtrières.
Au 1er janvier 2017, la population de la France est de 64,9 millions d'habitants, auxquels s'ajoutent les 2,1 millions d'habitants des départements d'outre-mer.
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