Des discours très volontaristes

Publié le 19/04/2012
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• 16 octobre 2007, Bordeaux : « La modernisation de l’hôpital, je la conduirai, parce que c’est mon devoir. (...) Un patron, une autonomie, de l’expérimentation, de l’évaluation, de la récompense, de la qualité de vie : voilà ce que je souhaite pour l’hôpital ».

• 17 avril 2008, Neufchâteau : « Je souhaite que les cliniques et les médecins qui y travaillent s’engagent sur la permanence des soins (...) et sur les dépassements d’honoraires. (...) Les tarifs du secteur I doivent être accessibles de droit dans un certain nombre de cas. (...) On ne peut pas accepter la loterie des tarifs ».

• 18 septembre 2008, Bletterans : « Je souhaite que l’assurance-maladie revienne à l’équilibre en 2011. (...) Nous avons trop longtemps laissé les professionnels de santé autogérer leur démographie. Il est temps d’agir et de faire des choix. Si certains ont du mal à le faire, nous le ferons à leur place ».

• 13 mars 2009, Rambouillet : « 350 millions d’euros ont été mis sur la table pour les heures supplémentaires : je n’ai pas été élu pour ne pas payer les gens qui travaillent ».

• 11 mai 2009, Élysée : « La loi Hôpital n’est pas une loi anti-médecins (...). Personne n’a jamais dit que l’hôpital doit devenir une entreprise. (...) L’hôpital n’est pas non plus condamné à être en déficit. (...) Quant au directeur, il ne doit pas devenir un despote absolu ».

 D. CH.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9117