Le dépistage organisé du cancer du sein a amené 2 400 000 femmes à faire une mammographie en 2011, un chiffre qui reste stable par rapport aux années précédentes. Depuis 2008, le taux de participation oscille entre 52 et 53 %, et en 2011 il a été de 52,7 % de la population cible. Sur la période 2010-2011, l’ensemble de la population des femmes de 50 à 74 ans a été invité à se faire dépister. Près de 4,8 millions d’entre elles ont bénéficié de cette proposition, contre 4,7 millions en 2009-2010.
Paris en queue de peloton pour le dépistage
Ces résultats sont à tempérer, car au moins 10 % de la population cible effectue un dépistage individuel, ce qui amène le taux de dépistage global à 65 % environ. Le chiffre reste toutefois inférieur à l’objectif européen, qui est de 70 % de participation. L’InVS rappelle qu’il est particulièrement important de convaincre les femmes de participer à ce programme, accessible gratuitement et comportant une double lecture des mammographies.
Les données présentées par l’InVS montrent une participation inégale selon les départements et les régions. Ainsi, le Pays-de-la-Loire, le Limousin ou encore la Bretagne présentent un taux supérieur à 60 %, alors que la Guyane, la Corse ou l’Ile-de-France ont des taux inférieurs à 45 %. Le département de Paris se caractérise par le taux de participation au dépistage organisé le plus faible, soit 27,4 %.
Le plan cancer 2009-2013 a fait de l’augmentation de 15 % de la participation à ce dépistage organisé une de ses ambitions phares, mais l’augmentation devra être de 50 % dans les départements où elle est la plus faible.
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