Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), qui évoque « un risque potentiel de survenue de nouveaux cas de paludisme autochtone » en Grèce, recommande aux personnes qui envisagent un séjour dans les six mois à venir, notamment dans la région de Laconie, de se prémunir des piqûres de moustiques et de consulter en urgence en cas de fièvre.
En 2009-2010, au moins 13 cas autochtones de paludisme à Plasmodium Vivax ont été signalés en Grèce. En 2011, 40 cas autochtones de paludisme ont été signalés entre le 21 mai et le 5 décembre. La majorité de ces cas provenaient de la région d’Eurotas (préfecture de Laconie, région du Péloponnèse). « La présence d’autres cas autochtones, non documentés pour ce qui concerne leurs déplacements dans d’autres régions de Grèce, questionne sur l’extension de la circulation du Plasmodium vivax », indique le HCSP.
En 2012, de nouveaux cas de paludisme à Plasmodium vivax ont été rapportés à partir du mois de mai. Ils sont actuellement en cours d’investigation. « Les moustiques Anopheles spp, vecteurs du paludisme, sont présents de manière durable dans plusieurs régions de Grèce », poursuit le HCSP qui ne recommande toutefois pas aux voyageurs, « dans les conditions actuelles », la prise d’une chimioprophylaxie anti-palustre.
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