Intervenir avant les urgences, tel est le pari d’un institut pour les femmes victimes de violences qui a ouvert ses portes dans les Yvelines. « Notre ambition, c’est de ne pas aller voir les femmes quand il est trop tard, aux urgences, mais de les prendre en charge bien avant la première claque ». Après avoir consacré 30 ans de sa vie à « réparer » le clitoris de femmes excisées, le Dr Pierre Foldès, chirurgien urologue de l’hôpital de Poissy-Saint-Germain-en-Laye, veut s’attaquer à toutes les violences liées au sexe et au genre féminins, du viol à la dépendance économique. L’Institut en santé génésique dont il est le cofondateur avec le Dr Jean-Marc Ben Kemoun, se présente comme un centre de dépistage et de prise en charge gratuite, avec la particularité que psychologues, psychiatres, travailleurs sociaux, soignants et juristes sont réunis dans le même lieu pour accueillir les femmes en souffrance. « C’est une première », indique le Dr Ben Kemoun qui espère ainsi remédier aux « carences d’une prise en charge éclatée et inefficace ».
Centre expérimental dans les Yvelines
Publié le 16/01/2014
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9293
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