Deux mois d’expérimentation dans le terminal 2E de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle en 2010 n’ont pas donné de résultats probants. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a donc décidé d’installer un scanner corporel dans le 1er aéroport régional de France, Nice Côte d’Azur, pour les vols internationaux.
« Nous sommes en cours de finalisation du protocole de l’expérimentation à Nice. Le calendrier reste à définir » a indiqué la DGAC, alors que l’arrêté pris le 13 août a été publié dans le Journal officiel du2 septembre.
Le test devrait démarrer avant la fin de l’année, et pour une période de 3 mois au terminal 1. Ce type de scanner, un portail à ondes millimétriques susceptible d’identifier des objets dissimulés sans palpation des passagers, coûte entre 100 000 et 150 000 euros.
Si les résultats de l’expérimentation se révèlent convaincants, le dispositif pourrait être déployé dans les aéroports français. Pour l’heure, aucun consensus ne se dégage, ni au sein de la communauté scientifique, ni parmi les États membres de l’Union européenne. Alors que l’Angleterre les a autorisés dès février 2010, l’Allemagne a renoncé fin août 2011 à ces scanners corporels après une phase de test à Hambourg.
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