Le rapport de l’Inspection générale de finances (IGF) épingle, parmi 1 244 agences de l’État, 3 grandes agences sanitaires (’ANAP, l’ANESM et la HAS). Les instances concernées ne tombent pas des nues.
La Haute Autorité de Santé estime que cette préoccupation n’est pas récente. Au ministère de la santé, on indique que Marisol Touraine a confié avant l’été aux inspections générales des finances et des affaires sociales (IGAS) une mission visant à rationaliser le secteur.
Pas de concurrence
Le président de la Haute autorité de santé, le Pr Jean-Luc Harousseau, a tenu à relativiser ce matin le rapport de l’IGF. « Ce n’est pas un grand scoop. Depuis que je suis à la tête de la HAS (2011), on m’en parle ! » a-t-il expliqué, en rappelant que le député (UMP) Yves Bur avait déjà rendu un rapport consacré aux agences sanitaires en 2011.
« Je reconnais que nous travaillons en lisière avec d’autres agences », a-t-il concédé. Il s’est ainsi prononcé en faveur d’un travail en complémentarité ou en synergie. « Mais nous ne sommes pas demandeurs » d’une fusion, ni de suppressions ou de mutualisations, « nous n’avons pas la volonté de phagocyter les autres agences » a-t-il poursuivi.
De son côté, le ministère de la Santé a indiqué au « Quotidien » que Marisol Touraine a demandé avant l’été à l’IGAS et l’IGF de lancer une mission sur ce sujet. Initiée au début du mois de septembre, elle devrait aboutir à des recommandations d’ici la fin de l’année. Toutes les solutions pour optimiser et rationaliser le fonctionnement des agences sanitaires devraient être évoquées, mais aucune n’est privilégiée à ce stade.
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