L’Intersyndicat national des internes (ISNI) déplore que les principales mesures du plan gouvernemental destiné à améliorer les conditions de travail des internes n’aient toujours pas vu le jour. « Le compte n’y est pas », affirme l’ISNI.
À la suite du mouvement de l’automne 2012, les internes avaient obtenu l’assurance que plusieurs revalorisations interviendraient à compter du 1er novembre 2013 (hausse de 59 euros bruts par mois de la prime de sujétion des internes de 1e et 2e année, prime de 125 euros pour les internes de médecine générale en SASPAS, forfait d’aide au transport de 130 euros).
Au total, 16,4 millions d’euros devaient être consacrés à ces revalorisations. Or, les textes d’application ne sont toujours pas parus. La Direction générale de l’offre de soins (DGOS) a assuré qu’elle appliquerait rétroactivement ces revalorisations avant la fin de l’année 2013.
Un an de patience
Malgré les engagements ministériels de faire appliquer le repos de sécurité des internes - l’ISNI déplore qu’aucune mesure contraignante ne soit mise en place pour sanctionner les services hors-la-loi.
Il y a un an, le ministère de la Santé adressait une circulaire aux agences régionales de santé (ARS) leur intimant de faire appliquer le repos de sécurité de 11 heures obligatoire à l’issue de chaque garde de nuit, afin que l’interne ne travaille pas plus de 24 heures d’affilée.
« La situation s’est améliorée mais nous avons encore du chemin à parcourir », a reconnu Marisol Touraine, lors de l’université de rentrée de l’ISNI le 26 octobre. L’ISNI affiche sa déception et souhaite que les principaux points de blocage soient rapidement levés.
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