Le Sénat a adopté le projet de loi sur l’enseignement supérieur dans la nuit de vendredi à samedi.
Le texte a obtenu 172 voix pour (PS, RDSE, écologistes) et 157 contre (UMP, communistes) tandis que les centristes s’abstenaient.
Ce projet de loi prévoit notamment de réformer la première année des études de santé (PACES) commune à la médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique. Des réorientations seront proposées au moins 8 semaines après le début de l’année universitaire aux candidats les moins bien classés. L’étudiant pourra choisir de poursuivre sa PACES ou de se réorienter dans une licence adaptée. Cette mesure doit être expérimentée pendant 6 ans dans 6 facultés.
Amendement surprise
A l’occasion de l’examen de ce projet de loi, les sénateurs ont créé la surprise en adoptant, contre l’avis du gouvernement, un amendement de l’élu centriste de l’Eure Hervé Maurey qui régionalise les épreuves classantes nationales (ECN). Cette mesure figurait parmi les seize propositions du rapport d’Hervé Maurey et de Jean-Luc Fichet baptisé « Déserts médicaux, agir vraiment ».
La régionalisation des épreuves classantes doit permettre d’ouvrir dans chaque région un quota de postes en adéquation avec les besoins de la région en offre de soins.
L’association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) n’a pas tardé à monter au créneau pour dénoncer une « menace pour la démographie médicale ». La régionalisation des épreuves classantes ne rendrait plus possible la mobilité des étudiants entre le deuxième et le troisième cycles, selon l’association.
« Ces épreuves n’auraient aucun effet sur l’amélioration de l’accès aux soins des patients, assurent les étudiants en médecine. La régionalisation des ECN entraînerait une importante inadéquation entre le nombre d’étudiants en médecine admis à l’issue de la première année et le nombre d’internes requis sur cette inter-région ».
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