Où va le développement professionnel continu (DPC) ? Comment améliorer son organisation ? Comment assurer son financement ?
Une fois encore, le gouvernement a décidé de réaménager ce dispositif en place depuis 2013, qui avait fusionné la FMC et l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP). La future loi de santé devrait prévoir des mesures en ce sens. Le ministère a annoncé à la profession de prochaines assises. En mai, un cinglant rapport de l’IGAS avait proposé plusieurs scénarios pour revoir la gouvernance du DPC, corriger ses « vices de conception » et consolider son « financement insuffisant ». Les médecins de leur côté se plaignent d’un système « complexe » et tatillon.
155 millions d’euros de budget en 2013
Cible des critiques, l’organisme gestionnaire (OGDPC) défend aujourd’hui son bilan. Il affirme que 73 000 professionnels de santé différents (dont près de 30 000 médecins) ont suivi un programme de DPC l’an dernier. « Après une année 2013 mouvementée, l’OGDPC a su répondre à l’ensemble de ses missions », assure sa directrice Monique Weber en préambule du rapport d’activité de l’institution.
Chiffres à l’appui, l’organisme veut montrer que le DPC est une affaire qui roule, malgré les aléas. Le budget 2013 (155,1 millions d’euros dont 21 non consommés), a permis de financer les organismes (70,3 millions), d’indemniser les libéraux de 9 professions de santé (57,5 millions) ainsi que les médecins hospitaliers (19,3 millions) et d’assurer les frais de structure (8 millions). L’an dernier,19 000 professionnels de santé ont été indemnisés dont 13 000 médecins.
La situation est pourtant loin d’être parfaite. « Le bilan est positif sur le plan quantitatif, pas qualitatif », tacle le Dr Marie-Hélène Certain, vice-présidente du collège de médecine générale (CMG). Le collège suggère que le DPC soit « recentré sur son objet plutôt que sur la gestion de l’obligation elle-même ».
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