Les essais cliniques contrôlés et randomisés de phase III évaluant le vaccin contre le Covid-19 (AZD1222) développé par l'université d'Oxford et le laboratoire AstraZeneca ont été interrompus temporairement en raison de la survenue d'une maladie chez l'un des volontaires. Ce vaccin, l'un des plus avancés à ce jour, fait l'objet de plusieurs essais dans le monde, notamment au Royaume-Uni et aux États-Unis, où plus de 30 000 volontaires ont été inclus.
« Un processus d'évaluation standard a été déclenché, conduisant à l'arrêt volontaire de la vaccination dans tous les essais, afin de permettre à un comité indépendant d'examiner les données de sécurité d'un événement unique d'une maladie inexpliquée qui s'est produite dans l'essai de phase III au Royaume-Uni », détaille le laboratoire AstraZeneca dans un communiqué. Cette suspension est une mesure courante visant à évaluer l'innocuité du traitement et à garantir l'intégrité des essais.
Incertitudes sur le calendrier
« Dans les grands essais cliniques, les maladies peuvent survenir par hasard et doivent faire l’objet d’un examen indépendant », souligne le laboratoire. S'il s'efforce d'accélérer cette évaluation de sécurité afin d'éviter un retentissement sur le calendrier prévu, AstraZeneca insiste sur son attachement à la sécurité des participants et aux respects de la réglementation.
« Le vaccin AZD1222 utilise un vecteur viral de chimpanzé à réplication déficiente basé sur une version affaiblie d’un virus du rhume (adénovirus) qui provoque des infections chez les chimpanzés et contient le matériel génétique de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 », rappelle AstraZeneca.
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