À SIX MOIS de grossesse, Florence 38 ans, enceinte pour la première fois, fait une fausse couche. Son frère, spécialiste de la procréation médicalement assistée, détecte une malformation due à un médicament censé prévenir les fausses couches, interdit aux États-Unis dès 1971 et six ans plus tard en France. Simone, la mère de Florence, avoue avoir eu recours à ce produit.
« Vital Désir », réalisé par Jérôme Boivin, est une fiction, bien documentée (la scénariste Évelyne Pisier s’est entourée notamment de la psychiatre Muriel-Flis-Trèves, qui travaille avec le Pr René Frydman, gynécologue-obstétricien), qui aborde, pour la première fois, le sujet de la prescription de ce médicament aux femmes enceintes.
Le téléfilm « montre la diversité des situations vécues par les personnes exposées et les répercussions dans leur vie conjugale, familiale et professionnelle. Cette programmation rappelle que le Distilbène est toujours un sujet d’interrogations et d’inquiétudes pour les centaines de milliers de personnes des trois générations concernées en France », indique l’association Réseau D.E.S. France,qui organise, le vendredi 19 novembre 2010, au Palais du Luxembourg (Paris), un colloque intitulé « DES (Distilbène Stilboestrol) 3 générations : réalités & perspectives ». Ce colloque fera le point des connaissances au regard des recherches qui se poursuivent aux États-Unis, aux Pays-Bas et en France (des-france.org).
« Vital Désir », samedi 9 octobre, France 3, 20 h 35.
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