LE CENTRE national de référence (CNR) « Santé à domicile et autonomie »* qui vient de voir le jour à Nice a pour objectif d’aider au développement et à l’évaluation des solutions d’aide à la prise en charge de la santé et de la dépendance au domicile.
Cette structure associative résulte d’un appel à candidature lancé il y a un an par le ministère de l’Industrie face à l’apparition de nouvelles technologies non évaluées sur le marché et de nombreux projets régionaux à coordonner. Comme l’a expliqué Patrick Malléa, du CHU de Nice**, qui a porté le projet du CNR, les enjeux sont à la fois sociétaux (avec le vieillissement de la population) et industriels, la France ne manquant pas de compétence dans le domaine des TIC (technologies de l’information et de la communication) santé.
Le rôle du CNR, composé de cinq collèges réunissant différents partenaires, sera dans un premier temps d’animer et de valoriser les compétences, puis de standardiser, de mutualiser et de promouvoir les bonnes pratiques et enfin d’évaluer et de labelliser. « Il faut produire des éléments de preuves, montrer les résultats concrets. » Le CNR travaillera avec un réseau de centres experts labellisés. L’éthique fait aussi partie des missions du CNR qui dispose d’un Espace éthique, présidé par le Dr Vincent Rialle, et le CISS (Collectif interassociatif sur la santé) est membre de l’association.
Si quatre CHU (Nice, Grenoble, Toulouse, Limoges) figurent parmi les membres fondateurs aux côtés de plusieurs pôles de compétitivité spécialisés, c’est, explique le Pr Alain Franco, professeur de gériatrie à l’hôpital de Cimiez (Nice), président du CNR, que le maintien à domicile représente pour les établissements un nouveau défi. « Les experts sont dans les hôpitaux. »
** Lors de la journée « L’industrie des TIC au service de la santé et de l’autonomie », qui s’est tenue à Bercy le 1er décembre.
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