Devant les interrogations sur les risques potentiels pour la santé d’une exposition aux nanomatériaux, les directions générales de la Santé et du Travail ont demandé à l’Institut de veille sanitaire (InVS), soutenu par un groupe de travail multidisciplinaire réuni par l’Institut de recherche en santé publique, de réfléchir à la faisabilité d’un dispositif de surveillance des travailleurs exposés. Dans un rapport, l’InVS dresse un état des lieux des nombreuses incertitudes en la matière : définitions, étendue du champ des nanomatériaux, identification des événements de santé pouvant être surveillés, difficultés de repérage des entreprises et des travailleurs concernés, défis posés par la métrologie des aérosols de nano-objets. Et il propose un dispositif de surveillance à deux volets : une étude de cohorte prospective et des enquêtes transversales répétées. Les études transversales répétées s’intéresseraient à l’ensemble des nanomatériaux alors que la cohorte ne concernerait que quelques nanomatériaux considérés comme prioritaires. Pour l’institut, il est possible de lancer dès à présent l’étape initiale de l’étude de cohorte, à savoir un enregistrement de travailleurs potentiellement exposés aux nanomatériaux.
NANOMATÉRIAUX
Propositions épidémiologiques
Publié le 30/03/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8934
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