LE QUOTIDIEN : Quelles questions poseraient la mise à disposition de la PrEp ?
PR J-M MOLINA : En attendant que le laboratoire ne dépose une demande d’autorisation de mise sur le marché, on peut envisager un accès rapide en France par le biais d’une recommandation temporaire d’utilisation, qui est en cours d’instruction. Plusieurs problèmes se posent : comment organiser la prescription et le suivi de ce traitement, l’accompagnement. Se pose également le problème de sa prise en charge.
Ne faut-il pas craindre l’émergence de résistances, la banalisation ?
Si la PrEp est bien utilisée et les personnes régulièrement testées pour le VIH, le risque d’induire des résistances est minime. Le risque est plus l’illusion d’efficacité totale et l’abandon du préservatif. La PrEP seule ne protégera jamais à 100 %. C’est un moyen supplémentaire de réduction des risques pour des sujets à risque élevé d’infection qu’il faut informer, éduquer, et accompagner...
La PrEp à la demande peut-elle intéresser d’autres populations à risque ?
Précisons que des essais ont été également menés chez des hommes et des femmes hétérosexuels. D’autres populations à risque peuvent effectivement être intéressées par une PrEP à la demande mais il faudra conduire d’autres études avant de pouvoir extrapoler les données de l’essai Ipergay.
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