AVEC 147 000 morts par an, soit 400 décès par jour, les maladies cardio-vasculaires sont la 2e cause de décès en France, la première chez les femmes et les plus de 65 ans. Elles représentent aussi, avec 18,7 milliards, 27 % des remboursements de l’assurance-maladie pour les affections de longue durée. Des chiffres alarmants et qui pourraient l’être plus encore, souligne la Fédération française de cardiologie (FFC) : grâce à la recherche, la mortalité cardio-vasculaire a diminué de moitié ces vingt dernières années.
La FFC, dont les principales missions sont la prévention et le soutien à la recherche, organise du 30 octobre au 7 novembre la 2e édition de la campagne Donocœur. Avec notamment le film publicitaire « 400 morts par jour », commenté par Mireille Darc (opéré à cœur ouvert en 1980) et diffusé actuellement sur plusieurs chaînes télévisées, cette campagne veut faire prendre conscience aux Français de l’importance de la prévention et recueillir des dons pour la recherche.
La Fédération, qui réunit 26 associations régionales, 200 clubs « Cœur et Santé » et 1 900 bénévoles, dont 300 cardiologues, a mis en ligne sur son site, www.fedecardio.com, des vidéos de cardiologues et de chercheurs proposant un panorama complet des enjeux et avancées de la recherche en cardiologie. Parmi les programmes qu’elle soutient – les plus importants sont réunis dans le livre « À votre bon cœur » –, des travaux pour améliorer la prise en charge du rétrécissement aortique (Pr Alec Vahanian et Dr David Messika-Zeitoun), pour parvenir à soigner l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée (Dr Erwan Donal) et pour individualiser le traitement des maladies coronaires (Pr Gilles Montalescot).
La Fédération française de cardiologie (Pr Jacques Beaune) et la Société française de cardiologie (Pr Pascal Guéret) demandent un plan Cœur, une mobilisation nationale impliquant la recherche fondamentale et clinique, la recherche publique et privée, l’industrie, les organismes de recherche, les chercheurs et les malades eux-mêmes.
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