Elle reposait dans un cercueil en plomb, vêtue d’un costume complet de religieuse. Depuis plus de 350 ans. Son corps, exceptionnellement bien conservé, a été mis au jour l’an dernier lors de fouilles archéologiques au couvent des Jacobins de Rennes, futur centre des congrès de la ville.
Il s’agissait sans doute de Louise de Quengo, une veuve de la haute noblesse bretonne, morte en 1656 à plus de 60 ans – le cœur de son mari, Toussaint de Perrien, a été retrouvé à proximité du sarcophage, dans un reliquaire en plomb ; il a permis l’identification de sa (petite, elle mesurait 1,45 m) femme.
Le sarcophage de Madame de Quengo, avec ses étoffes et ses chaussures bien conservées, s’est révélé un trésor pour les archéologues et aussi pour les médecins.
« Avec Louise, on est allés de surprise en surprise », a expliqué Fabrice Dedouit, radiologue et médecin-légiste à l’institut médico-légal de Toulouse (INRAP), où le corps a été examiné. Les examens révèlent ainsi les « calculs rénaux importants » et les « adhérences pulmonaires » de la défunte, l’absence de son cœur – prélevé « avec une réelle maîtrise de la pratique chirurgicale » – et, surtout, des restes « de méninges, de matière cérébrale ».
Des organes et des matières molles qui permettront notamment, souligne l’INRAP, « d’interroger l’évolution des micro-organismes, comme celui de la tuberculose, du XVIIe à nos jours ».
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