Après une première simulation prédisant une seconde vague en Europe jusqu’en janvier 2021, des chercheurs français (CNRS – université de Lyon) et danois poursuivent l’application de leur modèle, inspiré de la physique, pour comprendre l’influence de différentes mesures de contrôle de la propagation du SARS-CoV-2.
Leur étude, publiée dans « Scientific Reports », propose une analyse de la dynamique épidémique dans différentes régions du monde. « Parmi nos résultats, nous avons pu démontrer que les mesures de distanciation sociale sont plus efficaces que le contrôle aux frontières pour retarder le pic épidémique », observent les auteurs, notant que leurs résultats complètent ceux d’une étude chinoise établissant que les restrictions de voyages ne retardaient le pic d’infection que de 2 à 5 jours.
Par ailleurs, « la mise en œuvre précoce des mesures de distanciation sociale a un impact beaucoup plus fort, représentant jusqu'à 4 semaines de retard dans le pic », poursuivent-ils. À partir de ce modèle, les auteurs entendent mettre en œuvre une « surveillance mondiale » avec des projections susceptibles de guider l’élaboration de stratégies et de mesures de contrôle de l’épidémie.
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