C’est en 1911 qu’a été célébrée pour la première fois la Journée internationale de la femme, dans une poignée de pays (Allemagne, Autriche, Danemark, Suisse), pour exiger notamment le droit de vote et celui d’exercer une fonction publique et protester contre les discriminations au travail. Aujourd’hui, la journée de la femme a pris une dimension mondiale mais les revendications des femmes ne sont pas pour autant plus audibles, surtout quand il s’agit de lutter contre des stéréotypes.
C’est précisément ce à quoi conduit le thème choisi cette année par les Nations unies : « Encourager la participation des femmes dans les sciences et les technologies ». Dans l’imaginaire collectif, les femmes sont censées être moins douées que les hommes pour les mathématiques et les sciences en général. Résultat : 29 % seulement des chercheurs sont des femmes. On les trouve surtout dans les sciences du vivant et les sciences humaines ; elles sont largement sous-représentées en physique ou en informatique et dans les sciences appliquées. Sans oublier le point de départ : les deux-tiers des 796 millions d’adultes analphabètes dans le monde sont des femmes.
Parmi les initiatives, le prix L’Oréal-UNESCO décerné chaque année à cinq femmes scientifiques remarquables, une par continent. Pour 2011, une Française – installée en Suède – est à l’honneur. Anne L’Huillier, une physicienne qui a mis au point un appareil photo pouvant enregistrer des faits dans une attoseconde (un milliardième de milliardième de seconde).
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