La nouvelle convention a choisi de jouer la carte de la continuité sur l'accès direct aux médecins spécialistes. Comme dans la convention de 2011, le nouveau texte accorde cette possibilité d’un « accès spécifique » aux gynécologues, ophtalmologues, psychiatres, neuropsychiatres et aux stomatologues mais pour une série d’actes bien précis ou pour certains patients.
« Les médecins relevant de certaines spécialités et pour des actes précisés (soins de première intention) peuvent être consultés sans consultation préalable du médecin traitant tout en restant dans le parcours de soins et être rémunérés comme tels », précise la convention.
En gynécologie, les soins pouvant donner lieu à un accès direct sans pénalité financière pour le patient sont les examens cliniques gynécologiques périodiques comprenant les actes de dépistage, la prescription et le suivi d’une contraception, le suivi des grossesses, l’IVG. Pour l’ophtalmologie, les soins en accès spécifiques sont les troubles de la réfraction oculaire (dont prescription et renouvellement de verres correcteurs), les actes de dépistage et de suivi du glaucome et de la DMLA.
Pour les stomatologues ou les médecins spécialistes en chirurgie orale ou maxillo-faciale, il s’agit des soins de prévention bucco-dentaire, conservateurs, chirurgicaux, les soins de prothèse dentaire ou les traitements d’orthopédie dento-maxillo-faciale. Enfin, les soins de psychiatrie, prodigués par les psychiatres ou les neuropsychiatres, peuvent être réalisés en accès direct pour les patients de moins de 26 ans. « Les soins de neurologie ne relèvent pas de l’accès spécifique. Le médecin spécialiste est tenu aux mêmes engagements en termes de coordination que le médecin correspondant. Il apprécie la nécessité de conseiller à un patient de consulter son médecin traitant », souligne le texte conventionnel.
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