La minsitre de la Santé Marisol Touraine a rappelé qu’elle voulait faire de l’innovation l’une des priorités de son ministère qui ne doit pas être vu uniquement à travers « la régulation, l’organisation des soins, l’économie et la maîtrise des dépenses ».
Un engagement crucial pour la France qui doit conserver un rôle majeur dans la recherche médicale, ce qui passe bien sûr par des partenariats privés-publics : à ce niveau Marisol Touraine se félicite de voir reculer la frilosité qui pendant trop longtemps freinait le développement de tels partenariats. La signature de la convention-cadre entre MSD-Avenir et l’INSERM illustre parfaitement cette évolution souhaitable. MSDAvenir est un fond de soutien à la recherche dans les sciences du vivant, créé en 2015 et qui est doté de 75 millions d’euros sur 3 ans. L’accord avec l’INSERM porte sur de nombreux domaines mais il est significatif que Marseille Immunopôle ait été choisi comme une cible privilégiée dans le but de renforcer le leadership de la France en immuno-oncologie.
Ainsi 5,4 millions d’euros seront consacrés à deux programmes de recherche. Le programme MI-RIOT qui regroupe quatre projets transversaux impliquant une approche pluridisciplinaire (environnement tumoral dans le cancer du pancréas, facteur de croissance et résistance aux anti-angiogéniques, lymphocytes tueurs NK, rôle des cellules innées lymphoïdes, ILCs, dans la réaction du greffon contre l’hôte). Le projet de centre d’immunophénomique (CNRS/Inserm/Université) qui a pour objet d’identifier les synergies potentielles entre les différentes voies de signalisation des lymphocytes T, ce qui pourrait permettre d’accroître l’impact clinique des nouveaux anticorps d’immunothérapie (notamment anti-PD1).
(1) Avec la participation de C. Schiever (Président du Conseil d’Administration de MSD Avenir), du Dr R. Perlmutter (Président de la R et D de MSD) et du Pr Y. Levy (PDG de l’INSERM)
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