La loi Bachelot s’est invitée sans surprise au conseil d’administration du CHU de Toulouse. Depuis le début du mois, les commissions médicales d’établissement ont en effet décidé de ne pas participer aux instances. Les médecins administrateurs de la CME avaient donc prévenu, « nous ne serons là que pour voter l’état prévisionnel des recettes et dépenses du CHU et nous nous retirerons ».
Une position qui a été soutenue par Pierre Cohen, président du Conseil d’Administration et maire (PS) de la ville de Toulouse. L’élu a déclaré vouloir « manifester ainsi sa désapprobation vis-à-vis de la loi HPST et alerter les autorités sanitaires, alors que l’examen du texte a débuté au Sénat, sur les dangers qu’il fait peser sur l’hôpital public. »
Les membres de la CME ont donc présenté la motion commune aux CHU, aux centres hospitaliers généraux et aux centres hospitaliers spécialisés. Le texte rappelle que la gouvernance des hôpitaux doit se faire dans le sens d’une amélioration constante de la qualité des soins délivrés aux patients et que les orientations stratégiques d’ordre médical sont du ressort du corps médical en partenariat étroit avec les directeurs d’hôpitaux.
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