La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé par communiqué le 11 mai la mise en place du dépistage organisé (DO) du cancer du col de l'utérus, à la suite de la publication de l'organisation du programme national au « Journal Officiel » lundi 7 mai.
La généralisation du DO du cancer du col de l'utérus s'inscrit dans le cadre du plan Cancer 2014-2019 et la ministre avait réaffirmé, fin mars 2018 dans le plan Priorités Prévention, l'engagement du gouvernement en annonçant une prise en charge à 100 % par l'Assurance Maladie.
Chaque femme de 25 à 65 ans va désormais bénéficier d'un dépistage régulier du cancer du col utérin. Les femmes qui n'ont pas réalisé de frottis du col de l'utérus dans les 3 années précédentes vont être invitées par courrier à se rendre chez un médecin, une sage-femme ou un médecin biologiste.
Près de 3 000 cas de cancers du col utérin sont diagnostiqués chaque année. Plus de 1 100 femmes meurent chaque année de ce cancer, l'un des seuls pour lequel le pronostic se dégrade en France, avec un taux de survie à 5 ans après le diagnostic qui s'est réduit de 68 % sur la période 1989-1993 à 62 % sur la période 2005-2010. Beaucoup de femmes ne bénéficient par de ce dépistage, principalement dans les populations les plus vulnérables.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes