À L’OCCASION de son assemblée générale annuelle, le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (SNITEM), qui regroupe 236 entreprises employant quelque 25 000 personnes, a présenté une analyse de l’évolution du marché depuis quatre ans. Un marché qui n’a pas échappé à la crise et en décroissance: 5,43 % (2007-2006), 1,41 % (2008-2007) et 0,06 % (2009-2008). Les données du début de l’année permettent d’espérer « une timide amorce de reprise », mais, ajoute le SNITEM, « contrastée suivant les secteurs et qui reste à confirmer ».
Les industries de santé, entreprises à haute valeur technologique ajoutée, « constituent un vivier de croissance important qu’il est primordial de soutenir », plaide le syndicat. En soulignant que la recherche et le développement de dispositifs médicaux sur notre territoire « importe non seulement sur le plan économique mais aussi pour l’accès des professionnels de santé et des patients aux innovations ».
Le SNITEM continue d’alerter sur les obstacles à l’innovation et la lenteur des procédures, malgré de récentes mesures, comme celle qui vise à réduire les délais d’inscription des actes innovants à 180 jours. Il estime aussi que la diffusion de l’innovation est freinée dans les établissements hospitaliers par le système de tarification à l’activité (T2A) et préconise la mise en place, comme dans d’autres pays européens, de dispositifs de financement complémentaires et encadrés facilitant le recours aux innovations.
Le syndicat souhaite que soit mieux reconnu le rôle du dispositif médical dans le système de soins. Les dispositifs mini-invasifs voire non-invasifs participent par exemple à la réduction de la durée d’hospitalisation. Et les dispositifs médicaux sont à la source de la révolution annoncée que représente la télémédecine.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation