Faut-il y voir un signe de défiance à l’égard du médicament ? Un effet des politiques intensives de régulation des pouvoirs publics ? Selon une étude du cabinet spécialisé Celtipharm, qui repose sur un panel de 3 004 pharmacies représentatives, le volume général des ventes de médicaments a baissé en 2012, tant pour les médicaments sur prescription que pour les produits en vente libre.
Selon ce bilan détaillé, les ventes globales en volume ont fléchi de 1,3 % à 3,05 milliards de boîtes. Dans le détail, les ventes de médicaments sur prescription, qui représentent plus de 80 % des volumes, ont baissé de 1,5 % avec 2,53 milliards de boîtes. Mais les ventes de médicaments hors prescription s’inscrivent également en léger repli de 0,2 % avec 531 millions de boîtes.
Exprimées cette fois en chiffre d’affaires (valeur), les ventes 2012 (tous médicaments confondus) s’érodent de 2 % à 28,8 milliards d’euros par rapport à l’année 2011 avec, cette fois, une évolution contrastée selon les secteurs. Les ventes en valeur des médicaments libre d’accès progressent de 3,2 % en 2012 à 2,8 milliards d’euros alors que le chiffre d’affaires des médicaments prescrits régresse de 2,5 % à 26 milliards d’euros.
Autre enseignement de cette étude : le nombre d’ordonnances a baissé lui aussi de 1,5 % (avec 590 millions d’ordonnances). Quant au montant moyen d’une ordonnance, il est quasi stable à 44,16 euros (contre 44,64 euros en 2011).
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