L’ASSOCIATION GEMME (Générique, même médicament) qui réunit en France onze laboratoires spécialisés dans la fabrication de génériques, vient de rendre publiques les conclusions d’une étude sur le prix comparé de ces spécialités dans dix pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Italie, Pologne, Portugal et Royaume-Uni). Principales conclusions : le prix moyen des génériques vendus en France est de 4 % inférieur au prix moyen européen. Mieux, ajoutent les auteurs de l’étude, au Royaume-Uni et en Allemagne, les prix des génériques sont respectivement plus élevés de 12 et 18 %. Enfin, le prix des génériques est d’autant plus bas (comparé à la moyenne européenne) que le médicament a été récemment génériqué. Grâce à ces prix bas, constate Pascal Brière, président du GEMME, les médicaments génériques permettent à l’Assurance-maladie d’économiser annuellement plus de 1,3 milliards d’euros par rapport à leurs équivalents princeps.
Mais pour le GEMME, « un potentiel important d’économies réside encore dans le développement des génériques », même si entrent essentiellement aujourd’hui dans le répertoire des molécules de spécialités pour des pathologies qui concernent des petites populations de patients, et qui sont « très difficiles à substituer ». L’association propose ainsi aux pouvoirs publics de relancer la mesure tiers payant contre générique, de mettre en place un encadrement plus strict de l’usage de la mention « non-substituable » que les médecins peuvent apposer sur l’ordonnance lorsqu’ils ne souhaitent pas que le médicament princeps prescrit soit remplacé par un générique, et de favoriser le développement de la prescription au sein du répertoire.
Le GEMME a ouvert un site internet (www.medicamentsgeneriques.info). Les internautes y retrouveront des informations générales sur les médicaments génériques, ainsi qu’un lien direct vers le répertoire.
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