L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dresse un tableau peu flatteur de l’AFSSAPS dans son enquête sur le Mediator. « Bridée par la crainte des contentieux avec les firmes », l’Agence est décrite comme « une structure lourde, lente, peu réactive, figée, malgré la bonne volonté et le travail acharné de la plupart de ses agents, dans une sorte de bureaucratie sanitaire ». L’Agence prend 80 000 décisions par an, ce qui conduit à « un enlisement de trop de dossiers », déplore l’IGAS, qui appelle à une complète remise à plat de la chaîne du médicament. Aujourd’hui, écrivent les inspecteurs généraux, « le doute bénéficie non aux patients et à la santé publique mais aux firmes. Il en va ainsi de l’autorisation de mise sur le marché qui est conçue comme une sorte de droit qu’aurait l’industrie pharmaceutique à commercialiser ses produits (...) ». Dans le viseur également de la mission IGAS, « le poids des liens d’intérêt des experts contribuant aux travaux de l’AFSSAPS ». L’AFSSAPS, en résumé, se trouve « dans une situation de conflit d’intérêt ».› D. CH.
Les lourds reproches de l’IGAS
Publié le 10/02/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8904
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