EN MATIÈRE de maladies cardiovasculaires, notent les médecins et patients interrogés, les dispositifs médicaux (DM) sont mieux paramétrables et les réglages plus personnalisables. Les mémoires internes sont plus puissantes, relèvent encore les répondants.
Côté diabète, le couplage des lecteurs glycémiques et des pompes à insuline est cité comme « un progrès considérable ». De plus, les autopiqueurs ont considérablement réduit la douleur des patients.
Pour le traitement de l’obésité, les répondants plébiscitent les dispositifs implantables, comme l’anneau gastrique. Le modèle ajustable serait « de plus en plus résistant au temps » et la douleur est désormais réduite, ce qui améliore significativement le confort du patient. L’émergence de la chirurgie sous cœlioscopie est également citée comme « une véritable avancée ».
En oncologie, les répondants mettent en avant les progrès de l’endoscopie. Une « révolution » se serait par ailleurs produite en radiothérapie, passée en 20 ans de la 2D à la 3D, grâce notamment à l’utilisation de scanners et d’ordinateurs pour la dosimétrie.
En neurologie, c’est la robotisation des systèmes de neuronavigation qui est le plus citée.
Enfin, en matière d’insuffisance rénale, la qualité des technologies de traitement d’eau permet désormais d’obtenir une eau et un dyalisat « ultra-pur ». Les cathéters ont par ailleurs vu leur durée de vie considérablement s’allonger, parfois jusqu’à dix ans.
Pour de qui est des innovations attendues au cours des prochaines années, au-delà de la poursuite de la miniaturisation des DM implantables afin de réduire leur caractère invasif, les répondants tombent d’accord sur le fort potentiel à venir de la télémédecine, dont le déploiement est jugé « possible immédiatement ». Elle permettra une responsabilité et une autonomie accrues du patient, qui pourroa communiquer lui-même ses données de santé contrôlées à domicile.
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