En 2014, le marché du générique s’est élevé à 3,3 milliards d’euros, en baisse de 4 % par rapport à l’année précédente. En volume, 800 millions de boîtes ont été vendues, en hausse de 2 %.
Pour le GEMME, qui réunit les principaux laboratoires de génériques présents en France, cette évolution « illustre clairement le phénomène d’érosion du répertoire, dû à une structure de prescription toujours encline à délaisser les spécialités ayant perdu leur brevet, malgré leur efficacité prouvée ».
Sauvé par les lancements de nouveaus génériques
L’association regrette que seuls les lancements de nouveaux médicaments génériques aient permis au marché de rester orienté à la hausse en volume. Sans ces nouveaux génériques arrivés sur le marché en 2014 calcule-t-elle, le marché aurait connu en volume une baisse de 2 %.
Elle rappelle qu’en 2014, le marché français du générique n’a représenté que 32 % du marché pharmaceutique remboursable en volume (18 % en valeur). Selon l’OCDE, les génériques représentent environ 75 % du volume du marché des médicaments remboursés en Allemagne, au Royaume-Uni et au Danemark.
Pour le GEMME, cette évolution négative en valeur du marché du générique « doit être enrayée par une action politique de grande ampleur dès les premiers mois de 2015 ».
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