Les cinq principaux laboratoires pharmaceutiques français ont alerté les pouvoirs publics sur les mesures envisagées dans le cadre du projet de la loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS 2011, en cours d’examen au Sénat), jugeant qu’elles « risqueraient d’affaiblir les industries de santé » en France. Dans un communiqué, le G5, qui rassemble Ipsen, Pierre Fabre, Sanofi-Aventis, Servier et le LFB, fait valoir que « toute nouvelle mesure de réduction des dépenses de santé doit faire l’objet, au préalable, d’une étude d’impact » et estime que « les outils performants de politique industrielle actuellement en vigueur, comme le crédit d’impôt-recherche et le régime de taxation des revenus des brevets (...), doivent être maintenus ». Pour appuyer son propos, le G5 révèle par ailleurs des statistiques issues d’une étude menée par le bureau d’études Bipe. Selon ces données, le chiffre d’affaires en France des cinq groupes concernés atteignait en 2008 pour les médicaments remboursables 5,83 milliards d’euros, pour 43 900 emplois et des dépenses en recherche de 2,44 milliards d’euros. À la même période, ces cinq groupes payaient 2,5 milliards d’euros d’impôts et de cotisations sociales et représentaient un excédent de 7 milliards d’euros pour la balance commerciale.
Industrie pharmaceutique
Le G5 sonne l’alerte
Publié le 10/11/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8854
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