CRÉÉ EN 1915 comme une entreprise à vocation généraliste, Lundbeck a choisi de se consacrer à la pharmacie puis, plus spécifiquement au SNC, à partir du succès de grands médicaments : TRUXAL, l’un des premiers traitements de la schizophrénie, en 1957 et, plus près de nous (1989), SEROPRAM (antidépresseur). À partir des années 1990, d’autres molécules importantes viennent grossir le portefeuille de Lundbeck, au premier rang desquels figurent SEROPLEX, dans la dépression, EBIXA dans la maladie d’Alzheimer, AZILECT dans la maladie de Parkinson.
Un portefeuille de R&D diversifié.
Très prochainement, cette liste devrait s’allonger avec des avancées importantes dont SYCREST (asénapine) dans le traitement de la phase maniaque des troubles bipolaires (disponible non encore remboursé depuis la fin mai 2012). SELINCRO (nalméfène) – premier traitement développé dans la réduction de la consommation d’alcool chez les patients alcoolodépendants – est en cours d’enregistrement en Europe. L’année 2013 devrait être marquée par la commercialisation de deux autres produits : la vortioxetine, premier d’une nouvelle classe d’antidépresseurs multimodaux, et une forme injectable mensuelle de l’aripiprazole (ABILIFY). Sans parler du LU AE58054, inhibiteur sélectif du récepteur 5HT6 qui vient d’enregistrer des résultats positifs (Phase II) sur les troubles cognitifs de la maladie d’Alzheimer.
Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard mais plutôt d’un effort majeur dans la R&D : 1 200 chercheurs, soit 22 % de l’effectif total de Lundbeck; 20,7 % du CA dédié à la R&D, soit 446 millions d’euros investis en 2011 (+9 %, par rapport à 2010) ; 4 centres de recherche dont un en Chine; une quarantaine d’essais cliniques conduits en 2012.
Lundbeck justifie cette polarisation sur le SNC par l’importance prise par les pathologies neurologiques et psychiatriques. En Europe, les maladies du SNC représentent près de 800 milliards d’euros de coûts directs et indirects en 2010 - 35 % du fardeau total des maladies. En 2030, la dépression, la démence et l’alcoolisme devraient figurer parmi les 5 maladies qui, dans les pays riches, réduiront le nombre des années en bonne santé.
Vision éthique.
Parallèlement à la mise à disposition de molécules innovantes, Lundbeck a multiplié les initiatives pour améliorer la formation et l’information des professionnels de santé et des malades, pour favoriser la recherche (Fondation Lundbeck) et approfondir les réflexions, sur les questions éthiques notamment, dans la maladie d’Alzheimer. Cet effort a été salué par les associations de patients, une étude (Think Tank Patient View) plaçant Lundbeck à la première place (sur 30 laboratoires) pour sa stratégie centrée sur le patient.
(1) Voyage de presse organisé par Lundbeck
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation