GSK Biologicals étend son site de production

GSK BIOLOGICALS a inauguré son plus grand site de production à Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord, dont la capacité de production va dépasser les 300 millions de doses par an d’une large gamme de vaccins distribués dans 125 pays. L’histoire entre le laboratoire et la ville commence en 2002. La division vaccins du groupe GSK acquiert la société Sterilyo, spécialisée dans les médicaments stériles injectables. En 2006, le laboratoire dédie entièrement ce site à la production de vaccins et lance un important programme d’investissements industriels. Plus de 600 millions d’euros sont investis pour concrétiser le projet et faire de Saint-Amand-les-Eaux un centre de production à vocation européenne et internationale.

Le site s’étend aujourd’hui sur 17 hectares, comprend sept bâtiments totalisant 25 000 m2. Il est exclusivement dédié à la production secondaire des vaccins, à savoir la formulation, le remplissage en flacons ou en seringues, la lyophilisation et le conditionnement. « Nous utilisons à Saint-Amand les technologies les plus avancées pour garantir une parfaite assurance stérilité du produit, éviter tout contact humain et assurer de très hauts standards de qualité », précise sa directrice Géraldine Vetterhoeffer.

Avec une capacité annuelle de 300 millions de doses, Saint-Amand couvre la production de la quasi-totalité des vaccins de GSK Biologicals sur l’ensemble des trois gammes : adultes/adolescents, pédiatrie et prévention/voyages. Le site sera également acteur dans la chaîne de production du candidat vaccin que développe actuellement le laboratoire contre le paludisme en partenariat avec le Path Malaria Vaccine Initiative (MVI) créé grâce au soutien de la Bill & Melinda Gates Foundation. Les premiers résultats d’un vaste essai clinique mené dans sept pays d’Afrique auprès de 16 000 nourrissons et jeunes enfants ont montré que trois doses de vaccin permettaient de protéger 56 % des enfants.

Le laboratoire travaille également sur deux autres maladies infectieuses prioritaires de l’organisation mondiale de la santé (OMS) : le sida et la tuberculose.