À QUELQUES PAS de la gare d'Austerlitz et de la Pitié-Salpêtrière, Boehringer Ingelheim investit son tout nouveau siège parisien. En regroupant autour de sa direction générale, le département commercial et ses différents services de distribution, l'entreprise familiale hissée au rang des leaders mondiaux en fabrication de produits issus des biotechnologies, affiche sans détour sa volonté de poursuivre son développement dans notre pays.
Jean Scheftsik de Szolnok, président de l'entreprise en France, explique cette nouvelle implantation comme un choix pour l'innovation pure et simple : « Sur ce récent site industriel de Biopark, nous sommes désormais au carrefour de l'innovation technique, culturelle et architecturale. » Ce terrain, initialement investi par les start-up, accueille déjà plusieurs laboratoires pharmaceutiques, et Jean Scheftsik de Szolnok estime que leur arrivée sur ce site « démontre que l’innovation n’est pas une question de taille ».
L’environnement a, semble-t-il, beaucoup joué dans le choix de cette nouvelle implantation parisienne. Il faut reconnaître que le site dispose d’un voisinage institutionnel bien singulier pour afficher de bons résultats et des ambitions d’investissements. Boehringer Ingelheim déplie ni plus ni moins son étendard à proximité du ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi. « Un chalenge », selon le Pr Wolfram Carius, membre du directoire de Boehringer Ingelheim international qui renouvelle sa confiance en la France, décide de renforcer ses collaborations avec la recherche publique et de se rapprocher des institutions comme des autorités pour confirmer de nouveaux investissements notamment en oncologie. Le Pr Wolfram Carius s’explique : « Nous confions les études au pays où l'expertise est la plus forte et l'excellence française dans cette spécialité est un socle de développement pour de nouvelles coopérations. »
Avec sa vingtaine de produits sur le marché, ses 48 essais cliniques en cours en France, l’entreprise toujours aux mains de capitaux privés affiche une santé financière étonnante qui lui donne les moyens de nouvelles ambitions. La croissance de 15 % de son chiffre d’affaires sur le premier semestre 2009 et son réinvestissement à hauteur de 22 % en recherche permettent à ses dirigeants d’afficher une certaine sérénité. Une belle occasion aussi, pour l’entreprise qui conserve son site de développement clinique international à Reims, de sabler le champagne sur les bords de Seine.
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