C’EST LA LOI HPST (Hôpital, patients, santé et territoires) qui avait prévu cette disposition. Pour mieux tenir compte des évolutions démographiques, de nouveaux représentants devaient être élus, soit au titre d’une région, soit au titre d’un département, au conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM). C’est le 6 janvier qu’a été effectué le dépouillement de ce scrutin. Résultat, l’Ordre qui traînait derrière lui une certaine réputation de machisme (une seule femme élue au conseil national) redresse un peu son image en quadruplant la mise. Désormais, quatre femmes siègent en effet au conseil national. La parité n’est certes pas pour demain, mais le mieux est l’ennemi du bien et un bout de chemin est parcouru.
Autre grief souvent formulé à l’encontre de l’institution : l’âge de ses membres. Dans l’ancien conseil national, l’âge moyen était de plus de 67 ans ; celui des nouveaux entrants n’est plus que de 60 ans. Le rajeunissement est certes modeste, mais il n’en est pas moins réel. À ce sujet le plus jeune médecin nouvellement élu, le Dr Stéphane Oustric, membre titulaire du conseil départemental de Haute-Garonne et du conseil régional de Midi-Pyrénées, n’est âgé que de 43 ans, ce qui en fera le benjamin de la nouvelle assemblée.
En posant le principe de l’élection de 14 nouveaux conseillers nationaux, la loi HPST a également prévu la disparition des anciens membres auditeurs ou cooptés. Tous comptes faits, le nouveau conseil national comprendra désormais 51 membres, auxquels il conviendra cependant d’ajouter les deux membres désignés par le gouvernement, l’un issu de l’Académie de médecine (le Pr Georges Cremer), et l’autre du conseil d’État (Michel Franc).
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