À l’image du Conseil d’État, de l’Agence de la biomédecine ou encore de l’Académie de médecine, l'Académie nationale de pharmacie recommande, dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique, que la recherche sur les cellules souches embryonnaires « relève d'une autorisation sous contrôle » au lieu du système actuel d'interdiction avec moratoire de cinq ans. « Le système actuel d'interdiction avec dérogation risque de compromettre gravement la pérennité des recherches ou plus généralement de l'activité scientifique et technique développée au profit des malades », indique-t-elle dans un communiqué. L'Académie recommande également « qu'un effort important » soit entrepris pour développer la recherche « au profit de l'embryon », en particulier afin d'augmenter le taux de grossesses résultant de la procréation médicale assistée.
Le Conseil d'État s'est prononcé la semaine dernière en faveur d'un régime permanent d'autorisation « enserré dans des conditions strictes ».
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