Le ministère de la Santé et le collectif interassociatif (CISS, usagers) ont mis en ligne plusieurs vidéos pour promouvoir le déploiement de la télémédecine en France. Avec la prise en charge à distance de certains soins (téléconsultations, téléexpertises, téléconseils...), le ministère veut « garantir aux Français la permanence et la continuité des soins auxquels ils ont droit sur tout le territoire. »
L’une des vidéos présente le projet « Télé AVC Artois Hainaut », mis en place avec le centre hospitalier de Lens, qui permet d’accéder à un patient reçu en urgence dans un établissement du territoire pour une suspection de thrombolyse, d’avoir un avis spécialisé par téléconférence d’un neurologue du CH de Lens.
Gain de temps et de chance
La télémédecine a permis de mutualiser les ressources médicales des sept hôpitaux dont trois avaient une unité neurovasculaire et apporté une égalité de chance d’accès aux soins aux 2 millions d’habitants de ce territoire.
« Quel que soit le lieu où les gens font leur AVC, ils peuvent avoir au plus proche de chez eux une expertise de haut niveau », explique le Dr François Mounier-Vehier, chef du service de neurologie du CH de Lens. La prise en charge rapide du patient a permis de limiter de façon notable les complications, affirme le ministère.
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