Pour la 3e édition des rencontres internationales de biotechnologies, la banque publique d'investissement Bpifrance et les entreprises du médicament (LEEM), à l'origine de l'événement, ont choisi le thème de l'immuno-oncologie.
L'objectif de cette journée est de connecter les groupes pharmaceutiques et les sociétés de biotechnologies françaises afin de financer l'innovation. Cette année, 20 entreprises spécialisées dans le médicament, la combinaison de thérapies, les dispositifs médicaux, l'informatique, etc., ont été sélectionnées. 18 groupes industriels étaient présents pour les entendre afin, éventuellement, de les accompagner.
À titre d'exemples, GamaMabs, basée à Paris et Toulouse, est une start-up spécialisée dans le développement d'un anticorps thérapeutique pour le traitement du cancer de l’ovaire. À Angers, les équipes de Gliocure développent un peptide antimitotique de nouvelle génération pour traiter le glioblastome. Enfin, l'entité parisienne Stimunity (INSERM/Institut Curie) travaille sur une nouvelle classe de bio-médicament pour réactiver les défenses immunitaires contre les cancers avancés ou métastatiques.
En 2016, Bpifrance a financé 564 projets de la French Biotech pour un montant de 171 millions d’euros de prêts, avances récupérables et subventions. Son directeur général Nicolas Dufourcq a réitéré son souhait de voir des sociétés étrangères investirent toujours plus dans les pépites de l'Hexagone.
La Station F de la santé pourrait bien aider à la concrétisation de cette ambition. Ce nouvel incubateur doit permettre à la France d'acquérir plus de visibilité en matière de biotech et medtech en regroupant sur les 42 000 m2 de l'hôpital Val-de-Grâce les start-up, centres de recherche, hôpitaux et universités férus d'innovation. Pour l'instant, les pouvoirs publics n'ont pas encore accordé leur soutien à ce projet.
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