"Le cancer colorectal, le dépister à temps peut vous sauver la vie", proclame cette campagne de l'Institut national du cancer (INCa) lancée dans la presse à l'occasion de "Mars bleu", mois de sensibilisation au cancer colorectal. Cette campagne devrait être relayée à partir du 12 mars dans un spot télévisé évoquant la dangerosité du cancer et l'intérêt du dépistage.
Avec 43.000 nouveaux cas et près de 18.000 décès par an, le cancer colorectal est le deuxième le plus meurtrier en France. Il touche à 95% les plus de 50 ans. Une enquête de l'association France Côlon auprès de 225 patients révèle que la moitié des personnes daignastiquées ont découvert leur maladie par l'apparition des symptômes spécifiques, principalement du sang dans les selles et de la fatigue. Mais 34% déclarent avoir attendu plus de six mois avant de consulter.
Selon Stéphane Korsia-Meffre, responsable de l'enquête, un grand nombre de personnes n'imaginent pas que des symptômes comme une constipation ou une diarrhée persistantes peuvent être liés à un cancer. "Ce manque de connaissance des symptômes explique le retard de consultation des patients et donc le stade parfois avancé du cancer lors du diagnostic."
L'enquête révèle également que les femmes et les actifs sont plus vulnérables aux conséquences, notamment financières, d'un cancer colorectal. 60% des malades interrogés déclarent avoir été satisfaits de la manière dont le diagnostic leur a été annoncé, même si 54% regrettent que cette annonce ait eu lieu en l'absence d'un proche.
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1
Handicap sévère et adolescence : une délicate transition à anticiper