Dans le cadre de l’accélération de la campagne vaccinale contre la Covid-19, les autorités sanitaires viennent d’annoncer la suppression, pour le rappel, du délai de surveillance post-vaccinal de 15 minutes pour certains publics.
« Le risque que les personnes n’ayant pas fait de réaction allergique lors de leur primo-vaccination en fassent lors de leur dose de rappel est extrêmement faible » justifie le ministère de la Santé dans un DGS-urgent daté du 5 janvier. De fait, parmi les faits marquants de pharmacovigilance de la vaccination contre le Covid-19 recensés au niveau national, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) n'a pas reçu de cas concernant des effets indésirables graves dans la période de surveillance post-vaccination de 15 minutes.
Plusieurs cas où la surveillance reste de mise
Par sécurité, il reste toutefois préconisé de maintenir le délai de surveillance lors du schéma vaccinal initial (première ou deuxième dose). La surveillance reste aussi de mise lors de toute nouvelle dose pour les personnes primo-vaccinées avec un vaccin autre que Pfizer-BioNTech ou Moderna ; celles présentant un terrain allergique connu ou ayant un risque accru de faire un choc anaphylactique ; les enfants de 5 à 11 ans ; les femmes enceintes et les personnes présentant une anxiété à la vaccination.
De même, les personnes fragilisées par des maladies chroniques et ayant des difficultés éventuelles de mobilité « doivent disposer d’un temps de repos post-vaccination ».
Entrée en vigueur ce mercredi, cette nouvelle recommandation concerne tous les lieux de vaccination, y compris les cabinets médicaux. Elle devrait permettre « de fluidifier l’organisation des centres de vaccination dans le cadre de la campagne de rappels », espère la DGS.
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