La Haute Autorité de santé (HAS) a comme objectif de rendre un avis en juin prochain sur le bien-fondé du remboursement de l’homéopathie. La méthodologie, qui s’appuie sur l’ensemble des données cliniques et une consultation large des parties prenantes, a été précisée par décret au « Journal Officiel ».
La HAS précise dans un communiqué qu’il existe 1200 médicaments homéopathiques sans AMM ni indication précise. « De plus, un médicament homéopathique peut être utilisé seul ou en combinaison avec d’autres dans un grand nombre de situations cliniques, est-il indiqué. C’est pourquoi la HAS prévoit de rendre un avis commun à l’ensemble des médicaments avec des conclusions qui pourront être détaillées par maladie ou symptôme selon les données cliniques. »
La commission de la transparence (CT) de la HAS fondera son évaluation sur les preuves disponibles :
– plus de 800 études et recommandations françaises et internationales ;
– données des 3 laboratoires concernés ;
– contributions des parties prenantes (professionnels de santé, patients, etc.), une trentaine ayant déjà été reçues.
Les auditions des parties prenantes sont programmées pour avril 2019, pour un avis adopté en mai. Les 3 laboratoires auront la possibilité de formuler des observations écrites et d'être entendus par la commission au cours d'une phase contradictoire d'une durée de 10 à 55 jours (mai/juin). La publication de l'avis définitif est attendu en juin.
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