Faut-il parler de scandale sanitaire en cette Journée mondiale du cancer comme le titre le site d'info Basta ! En collaboration avec la revue Santé & travail? « Quand je vois les précautions qu'ils prennent maintenant, et la façon dont les salariés sont harnachés pour préparer les chimios, je me dis que nous étions toutes nues », témoigne Marie-Noëlle, une ancienne infirmière. Dans les années soixante-dix et quatre-vingt, la sécurité au travail ne relevait pas toujours d'une priorité incontournable. Les lieux de préparation des chimiothérapies n'étaient pas tous équipés de hotte alors que certains médicaments cytotoxiques sont considérés comme des substances cancérogènes. Avec le matériel en verre qui dominait à l'époque, les coupures étaient fréquentes. Les gants, masques, blouses et surblouses n'étaient pas disponibles. Selon Tony Musu, chercheur à l'Institut syndical européen (Etui), la dangerosité de ces produits est démontrée. « Le problème, c'est que les cancers peuvent mettre des décennies à émerger. Cette très longue période de latence rend ces maladies invisibles. » Des premiers pas sont toutefois observés. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans ses recommandations publiées en octobre 2020 suggère d'ajouter les travaux exposant aux substances actives cytotoxiques et cytostatiques à la liste des substances considérées comme cancérogènes. En attendant, aucune procédure de reconnaissance en maladie professionnelle n'a été à ce jour reconnue.
Brève
Cancers des soignants, une maladie professionnelle non reconnue
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Publié le 04/02/2021
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Crédit photo : BURGER/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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